Venez écouter des élèves de 3èmeA et de 3èmeB lisant des textes poétiques, engagés à l’époque de la Seconde Guerre mondiale.
Bonne écoute à tous,
S. Mansouri
Royan et Beaune la rolande Plus me plaît Beaune la rolande que Royan Plus le soleil de la plaine que le vent soufflant Plus la rivière que la grande mer flamboyante Plus la fraîcheur du matin que le soleil rayonnant Plus le chant des oiseaux que le bruit des bateaux Plus le corbeau de la forêt que les baleineaux
Plus me plait le Portugal que la France Voir un match de foot qu’un spectacle de danse Et plus la mer que l’herbe humide Plus me plait le vent chaud que le vent froid et humide Plus mon petit pays chaud que la grande ville froide Plus me plaisent les montagnes que les immeubles
Plus me plaît là où je vais bientôt travailler Que rester encore vivre dans le Loiret Plus les nouveaux paysages que des orages Plus l’Afrique que ce petit pays basique Et les joyeux petits félins en liberté Se promenant la journée sans être embêtés
Plus me plaît la Normandie que la Vendée Plus me plaît la douce fraîcheur que la chaleur Plus le bonheur passé que le malheur resté
Plus la campagne que les surfers sur les vagues Plus les marmottes que les voitures polluantes Plus les vacances de là-bas que celles d’ici
Plus me plaît la campagne
Que d’aller en Espagne,
Plus de beaux paysages !
Plus la piscine chauffée
Que la mer Méditerranée,
Et plus de beaux villages !
Plus me plaisent les jours joyeux que les soirs tristes, Plus le son doux des mouettes que le bruit des touristes, Plus respirer les fleurs que l’odeur des chimistes. ღ.¸¸.·´´¯`··._.· Plus les nombreux feux de camps que d’autres discussions, Plus ce grand hamac que mon lit sans émotions, Plus les vacances entre amies que toutes ambitions.
Plus me plait la campagne que la ville polluée
Plus me plait la rivière que la mer abîmée
Plus me plaisent les champs que les bâtiments géants
Plus me plait le vent pur et sain que l’air gênant
Plus me plait le chant des oiseaux que les autos
Plus me plait le soleil que la pluie à gogo.
Plus me plaît de séjourner à la montagne,
Moins je souhaite rester à la campagne,
De Lorcy aux Alpes : que des différences.
Plus me plaisent les très hauts sommets enneigés
Que les grandes plaines vertes sans importance,
Et plus que les grains de blé, les cristaux gelés.
Plus me plaisent les vallées que les champs de blé,
Plus me plait la brume froide que le soleil,
Plus les Vosges que Montbarrois qui n’est pas pareil,
Plus me plait la pluie que le ciel ensoleillé,
Plus mon espace vert que mon village trop bruyant,
Plus me plait le silence que le bruit traversant.
Plus me plait l’air très pur de la montagne alpine Que l’air de la campagne et les grandes forêts Plus me plaisent les hauts pics qui tombent à pics pentus Que les champs plats, droits, sans fin et sans colline Plus me plaisent les marmottes des Alpes que les lapins Plus me plaisent les sapins que les marronniers
Plus me plait la Haute Savoie que le Loiret
Plus me plaît l’étang que la mer bleu clair
Plus me plaît la balade en barque qu’en bateau
Plus beaux les roseaux que la mer avec ses pierres
Plus agréables les canards que les mouettes
Plus jolis sont les poissons que les cachalots
Plus radieuses les libellules que les crevettes
Plus me plaît la vue de ma superbe campagne
Que la vue de ces villes si polluantes,
Plus que le goudron me plaisent les chaînes de montagnes.
Plus les pavillons que les appartements géants,
Plus les châlets que les HLM,
Et plus les odeurs naturelles que celles de pot d’échappement.
Plus me plait dormir tard que les matinées lasses, Plus me plait la télé que de lire des leçons, Plus me plait jouer au foot que d’être assis en contrôle, Plus me plait faire du vélo que d’être assis en classe, Plus me plait la console que chercher des solutions, Plus me plaisent les vacances que d’être à l’école.
Plus me plait le séjour de Laire
Et les murs de bois
Que les maisons de pierre toutes vieilles.
Plus me plaisent les hivers pleins de neige
Que les petits hivers
Et la chaleur du soleil.
Plus me plait le Loiret que Savigny-le-Temple
Plus me plait mon joli jardin que le goudron
Plus mes grandes plaines que les petits quartiers
Plus les routes libres que les grandes en plein bouchon
Plus les petits fermiers que les barbiers
Plus le bruit des oiseaux que le bruit des moteurs
Plus me plait Argelès que les champs de blé,
Plus les Argelésiens que les chasseurs de furets,
Plus la Méditerranée que la Loire,
Plus les palmiers que les forêts de chênes.
Plus me plaît l’Egypte que la belle Italie •·.·´¯`·.·•
Et les grandes pyramides aux énormes pizzas
Plus que le couscous, la salade mozzarella •·.·´¯`·.·•
Plus me plaisent les bateaux qui voguent sur les crocos
Plus est bon le poisson que les tortellinis •·.·´¯`·.·•
Et plus la chaleur au grand ciel bleu des tableaux
Prenez une clé de 12, prenez-en deux Désossez le moteur Prenez un petit boulon Puis un grand tournevis Faites chauffer la voiture Au petit feu de la clé Versez de l’essence Huilez et puis roulez Où voulez-vous donc en venir ? A partir Vraiment ? à partir ?
Prenez cinq morceaux de feuilles de palmier Et faites bouillir à feu doux Pendant que ça cuit Prenez quelques grains de sable Puis mélangez le tout Essorez le mélange Saupoudrez de quelques Antillais Cela vous donnera la Guadeloupe VRAIMENT, LA GUADELOUPE ?!
Plus vous respirez, plus vous devenez lourd, Plus vous devenez lourd, plus vous ralentissez, Plus vous ralentissez, moins vous avancez, Donc plus vous respirez, moins vous avancez. C’est pour ça qu’à ceux qui veulent toujours qu’on aille plus vite,
Répondez-leur : Laissez-moi respirer !
Allez au bord d’une plage Imaginez la mer grande comme un océan Imaginez le goût du sel dans votre bouche Imaginez toucher un poisson Imaginez les bateaux qui transportent des gens Imaginez la merveille de l’Atlantique
Prenez une couleur prenez-en deux mélangez-les faites les cuire au four à 180 degrés puis faites les revenir sur une jolie feuille de papier étalez-les partout saupoudrez de magie prenez un bout d’élégance et un morceau d’art Où voulez-vous en venir ? A peindre Vraiment ? Oui, à peindre
Prenez un pinceau prenez-en deux
faites cuire les couleurs
prenez un petit bout de sens
puis un grand morceau d’innocence
faites chauffer avec des petits boutons
ajoutez un soupçon de technique
versez de la peinture énigmatique
saupoudrez de quelques dessins
poivrez et puis mettez les points
Où voulez-vous donc en venir ?
A l’art plastique.
Vraiment ? A l’art plastique (...)
Prenez un coeur, prenez-en deux enflammez-les pour qu’ils soient heureux ajoutez un grain de piment le mélange n’en sera que plus intrigant faites cuire dans un bain de tendresse afin que la sauce ne vous blesse portez à ébullition les coeurs chanteront à l’unisson Voulez-vous donc vous envoler ? Bien sûr ! Vraiment ? Certainement ! Le voyage est à ne pas manquer...
Prenez une note, prenez en deux faites cuire avec de l’imagination prenez un petit bout de partition puis un gros morceau de plaisir faites chauffer à petit feu au petit feu de la technique versez la sauce aux notes saupoudrez de quelques croches mettez les écouteurs et levez les voiles. Où voulez-vous en venir ? A jouer de la musique ! Vraiment ? à jouer de la musique ?!
Prenez une baguette et faites du feu Prenez un chaudron et quelques moignons Un petit bout d’imagination Un grand bout de concentration Faites revenir tout cela A chaud plutôt qu’à froid Avec un petit lapin Pour faire de la poudre de perlinpinpin Un peu de malice Et ça glisse ! Mais au juste, avec ça, qu’est-ce que vous ferez ? Je volerai Vraiment ? Vous volerez ?
Prenez un coeur prenez-en deux Faites cuire comme des pétales
Prenez un petit bout de rose rouge
Puis un grand morceau de bonheur
Faites chauffer avec du parfum
Au petit feu de l’amour Versez la sauce éternelle
Saupoudrez de quelques rubans blancs
Poivrez et puis préparez les fiançailles.
Où voulez-vous donc en venir ?
A l’amour.
Vraiment, à l’amour (...)
Prenez un tic prenez en deux
Que je bouge mon nez ou mon doigt de pied
Il ne faut pas se moquer !!!
Le tic est un gros morceau d’innocence
Ne cherchez pas à lui donner un sens
Car votre tic va être raté !
Où voulez-vous en venir ?
Il va vraiment être raté ?
Oui vraiment !
Pour un art cinématographique
Prenez un grain d’humour puis un grain d’action
Cuisez à feu doux
Versez un brin d’amour fou
Prenez quelques bouts de suspens
Rajoutez une jeune et jolie fille
Saupoudrez d’un grand plaisir
Malaxez un peu de drame et de morale
Puis mélangez jusqu’à obtenir un film
Où voulez-vous en venir ?
Au cinéma.
Prenez une note, prenez-en deux pour réaliser de la musique, il faut être créatif prenez un bout de DO, de FA, de SOL et un grand morceau de RE puis mélangez tout ça avec des instruments de musique où voulez-vous en venir ? A LA MUSIQUE !!! vraiment ?! à la musique ?
Prenez un camion, prenez-en deux
Saupoudrez de rouge et de bleu, ça fera du violet Ce sera la couleur de mon camion plus tard Poivrez de paillettes et ça brillera de mille feux Et vous serez étonnés de le voir !
Prenez un chant prenez-en deux faites cuire comme des oeufs prenez un petit bout d’harmonie musicale puis un grand morceau de rythme faites chauffer à petit feu au petit feu de la voix versez la sauce d’inspiration saupoudrez de quelques notes poivrez et puis prenez le micro où voulez-vous donc en venir ? à chanter vraiment ? à chanter ?
Prenez deux nageoires, prenez deux yeux
prenez de la peau
mélangez-la dans un pot
de peinture bleue
prenez un marteau
puis rassemblez tout
et ça vous fait
un dauphin marteau
Prenez une aile, prenez-en deux Faites revenir comme des petits oignons Laissez mijoter jusqu’aux 12 coups de minuit Prenez des pétales de diverses couleurs Puis versez le tout dans un gobelet de bois Mettez hors de portée des petites fées Puis congelez pendant 100 ans Saupoudrez d’étoiles et de plaisir Secouez le tout Où voulez-vous en venir ? A un conte de fée
Vraiment ? un conte de fée (...)
Pour un art classique Faites une pointe faites-en deux faites une arabesque comme dans Casse-Noisette prenez un ruban pour vos cheveux puis plein de petites barrettes faites la chorégraphie avec classe verser la sauce classique saupoudrez de quelques sauts de chats poivrez et puis sautez et resautez comment voulez-vous faire tout cela ? eh bien en s’entraînant ! êtes-vous sûre, en s’entraînant (...)
Prenez une fleur, prenez-en deux faites cuire comme des oeufs prenez un petit bout de tige puis un grand morceau de pétale faites chauffer à feu moyen au petit feu du soleil versez le coulis de pétale saupoudrez de pollen poivrez et puis sentez où voulez-vous donc en venir ? à fleurir vraiment, à fleurir ?
L’INSPIRATION Je n’ai pas d’inspiration Mais un crayon Pour écrire un poème Sur le ciel blême de mes problèmes ! Celui qui avait de l’inspiration Celui qui n’en avait pas. Pour celui ou celle A qui je dédie ce poème, Comme une chrysanthème Qui se dessine sur mon ciel blême ! Celui qui avait de l’inspiration Celui qui n’en voulait pas. L’inspiration est un don du ciel, Qu"il faut mettre au service des autres, Comme moi avec ce poème, Sur mon ciel blême ! Celui qui avait de l’inspiration (...)
L’amour, l’amitié
L’amour, l’amitié
Deux sentiments étrangers
Que l’on croit connaître
Au plus profond de nos êtres
Celui qui s’en apercevra
Celui qui n’en souffrira pas
Que l’on croit
Plus forts que tout
Mais qui nous noient
Au fond de nous
Dans cet océan d’instabilité
Que l’on appelle l’amitié
Celui qui s’en apercevra
Celui qui n’en souffrira pas
Ces sentiments qui nous font perdre la raison
Ne sont que des illusions
Un jour, ils naissent
Pleins de promesses
L’autre, se brisent
Laissant un (...)
Il aimait la mort, et ses sombres promesses,
Avenir incertain d’un garçon en détresse,
Il voulait mourir, laisser partir sa peine,
Oublier tous ces jours à la même rengaine...
Elle aimait la vie, heureuse d’exister,
Voulait aider les gens et puis grandir en paix,
C’était un don du ciel, toujours souriante,
Fleurs et nature, qu’il pleuve ou qu’il vente.
Mais un beau jour, la chute commença,
Ils tombèrent amoureux, mauvais choix,
Elle aimait la vie et il aimait la mort,
Qui d’entre les deux (...)
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Dernière mise à jour : lundi 15 avril 2024